Ville de Barcelonnette

Le parc

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de la Sapinière

Lors de sa création, en 1878, le parc de La Sapinière occupait une vaste parcelle de près de 5 ha qui incluait l’actuelle avenue Porfirio Diaz (anciennement La Galopine) et son lotissement de villas. La maison fermière de La Sapinière se trouvait à l’emplacement actuel de la résidence La Sousta. 

Devenu la propriété d’Antoine Signoret (1895), le parc de La Sapinière a été réduit et loti. L’ancienne allée La Galopine devient, en septembre 1907, l’avenue Porfirio Diaz, et accueille pas moins de quatre villas dont la spectaculaire villa Bleue (1929). Réduite à 14 500 m2, sa nouvelle superficie reste toutefois l’une des plus importantes parmi les jardins des villas édifiées de retour du Mexique.

À l’instar des parcs appartenant à la première génération des villas (1870-1890), celui de la Sapinière était d’abord et avant tout un jardin rustique, nourricier, pour lequel on a sélectionné les meilleurs fruitiers et réuni, en une surface considérable, plantes potagères : pommiers reinette d’Angleterre, court-pendu blanc, de châtaignier, poiriers bon-chrétien, citron des carmes, soldat laboureur, cerisier beauté de l’Ohio... 

L’accès à la maison fermière (dite aussi maison rustique) était soigneusement organisé par un chef de culture venu tout spécialement de Grenoble (Pépinières Paul de Mortillet (La Tronche-Isère). « Comme bordure pour l’allée conduisant à la maison rustique, nous vous conseillons comme plantes rustiques, si c’est pour partie ombragée : le lierre et la pervenche surtout.

Pour partie exposée au soleil : le chiendent à feuilles panachées, le phalaris rubané, la fétuque glauque, le plumbago sarmenté, etc... Sans oublier les rosiers « qui font également de fortes et joilie bordures ».

La partie d’agrément adoptait les senteurs les plus subtiles, les essences les plus exotiques : l’arbre de Judée, le sophora du Japon, le séquoia géant, le sapin de Nordmann, le catalpa, le vernis du Japon, le hêtre pourpre, le pin noir d’Autriche, l’aucuba, l’érable négundo, le cyprès de Lawson, le noyer d’Amérique, ou le tilleul du Mississippi…

Jardin municipal public, depuis 1971, le parc de La Sapinière accueille chaque été le Festival des Enfants du Jazz et de nombreuses manifestations culturelles et sportives.